Les collègues d’Adrian, qui avaient écouté la conversation entre Todd et lui, échangèrent des regards stupéfaits.N’était-ce pas la voix de Todd qu’ils venaient tout juste d’entendre ?Leur surprise s’intensifia lorsqu’ils entendirent à nouveau la voix de Todd depuis l’intérieur, emplie de désespoir et de regret. « Je suis fichu ! Oh non, où vais-je aller maintenant ? »Les lamentations amères de Todd se poursuivaient, accompagnées de larmes coulant abondamment sur ses joues.Les collègues chuchotaient entre eux, incapables de croire à ce revirement soudain dans le comportement de Todd.Qu’avait-il bien pu se passer entre lui et Adrian pour provoquer une telle réaction ?À cet instant, Todd n’arrivait pas à soutenir le regard d’Adrian, submergé par un sentiment de honte écrasante.Todd soupçonnait qu’Adrian était derrière cette situation, ou qu’il en avait du moins eu connaissance avant l’appel du département des ressources humaines. Autrement, comment Adrian aurait-il pu s’imposer av

« Grand-mère, tu ne sais rien d’Adrian. Adrian est un homme bien… »« Tais-toi ! J’ai assez entendu tes sottises ! » l’interrompit Kathryn, ne laissant aucune chance à Doris de s’exprimer.Le visage de tout le monde devint rouge de colère envers Doris. Même les parents de Doris, John et Milda, étaient profondément déçus d’elle. Ils n’arrivaient pas à croire que leur fille puisse être aussi stupide. Même si elle devait se marier sans leur consentement, fallait-il vraiment que ce soit avec un profiteur comme Adrian ?Voyant qu’aucun remords n’apparaissait sur le visage de Doris, John prit la parole avec sévérité : « Doris, je n’ai jamais approuvé que tu épouses ce vaurien, et je ne l’approuverai jamais ! Si tu veux continuer à faire partie de cette famille, tu accepteras d’épouser Jack Russell… »« Papa ! » l’interrompit Doris. « Ce n’est pas possible. Adrian et moi sommes déjà légalement mariés. »« Eh bien, ce n’est pas mon problème. Tu fais ce que je te dis ou tu oublies cette famill

« Hahaha ! » Toute la pièce éclata de rire aux paroles d’Adrian, tandis que tous lui lançaient des regards condescendants.D’après la présentation faite par Doris plus tôt, il était évident qu’Adrian n’était personne – un simple employé de bureau qui avait croisé Doris par pur hasard. Ils ne pouvaient s’empêcher de s’interroger sur son modeste salaire d’homme ordinaire.Sa tenue ne valait pas plus de 100 dollars, alors comment pouvait-il oser se comparer à Gary et Linda, dont les vêtements à eux deux valaient pas moins de trente millions de dollars ?Ce misérable n’était doué que pour faire des vantardises creuses. N’avait-il donc aucune honte ?Quoi qu’il en soit, leur affaire n’était pas avec lui mais avec Doris. Après tout, il n’aurait jamais mis les pieds ici sans elle.« Doris, ne vois-tu pas que ce torchon que tu as épousé n’est pas seulement un misérable, mais aussi un vantard sans vergogne ? » s’écria Grand-mère Kathryn, frappant la table du poing.« Au lieu d’éprouver de la h

Maintenant que Doris et ses parents avaient été expulsés du manoir de la famille Greene, ils durent emménager dans un appartement en location.Puisque le mariage de Doris avec Adrian dépendait de la réussite ou non de ce dernier à son pari, Doris s’installa avec ses parents dans l’appartement loué.John et Milda étaient impatients qu’Adrian perde son pari afin que Doris épouse enfin un homme riche, et qu’ils puissent ainsi retourner au manoir familial et récupérer tout ce que leur famille proche avait perdu.Néanmoins, Adrian accompagna Doris jusqu’à l’appartement loué.Le lendemain, alors qu’Adrian revenait du groupe Hennessey, il entendit des cris provenant de l’intérieur de la maison.C’était Milda qui hurlait sur Doris.« Adrian Moore, ce bon à rien ! C’est une honte ! Il nous a fait tout perdre ! Si tu ne divorces pas de lui maintenant, les choses ne feront qu’empirer pour nous. »Doris répondit calmement :« Maman, ne parle pas comme ça. Les choses ne peuvent que s’améliorer, pa

Doris quitta le groupe Brooklyn, débordante d’enthousiasme. Dès qu’elle sortit des locaux de l’entreprise, elle ne put attendre une seconde de plus pour annoncer la bonne nouvelle à Adrian.Après quelques tonalités, Adrian décrocha l’appel.« Devine quoi, Adrian ! Je suis la nouvelle PDG de Brooklyn Group ! Et ce n’est pas tout : on m’a offert une maison, une voiture, et d’autres avantages très alléchants. »« Oh, waouh ! C’est une excellente nouvelle, Doris. Je suis vraiment heureux pour toi ! » s’exclama Adrian.« C’est grâce à toi, Adrian. Je n’aurais jamais postulé à ce poste si tu ne m’y avais pas encouragée. »« Eh bien, je n’en étais pas sûr moi-même, surtout après avoir entendu des rumeurs disant qu’il était extrêmement difficile d’entrer dans cette entreprise. Mais je suis content d’avoir eu le courage de t’encourager, » dit Adrian humblement.Dès qu’ils raccrochèrent, Adrian passa immédiatement un appel à Nancy, sa vice-présidente chez Brooklyn Group.Il était impressionné e